En fait, je me suis lâché sur l'ensemble du...

Publié le par Poirier Nicolas

En fait, je me suis lâché sur l'ensemble du courrier ...

"Bonjour,

Nous avons bien reçu votre courrier daté du 17 Avril 2013.

Suite à l’ordonnance de référé rendue par le TGI de Paris le 16 Octobre 2012, et que vous avez l’amabilité de porter à nouveau à notre connaissance dès lors que nous aurions pu l’oublier, nous avons libéré dans la semaine qui a suivi la décision du juge et avant même la notification de cette décision par votre avocat cette cour, retirant de cette dernière tout mobilier tel que pouvant être considéré comme une occupation privative de la Cour Anglaise, et nous avons par ailleurs fait constater régulièrement par un huissier la fin de cette occupation.

A ce jour, et au demeurant, comme c’était déjà le cas préalablement à ce retrait, la société Ebuzzing n’ayant jamais empêché l’accès à cette partie de la cour, toute personne souhaitant se rendre dans cette cour Anglaise peut aujourd’hui s’y rendre sans distinction du reste de la cour.

Par conséquent, la présence occasionnelle de nos employés dans la cour n’est due qu’à un nécessaire passage par cette dernière, nos deux bureaux étant séparés par cette dernière, et l’accès à nos locaux nécessitant également sa traversée, et n’excède quoiqu’il en soit jamais la limite de quelques minutes (je n’ose dire secondes). Par ailleurs, nous contestons FORMELLEMENT, et j’insiste sur ce terme, l’existence d’une quelconque nuisance sonore supérieure à la normale, et sauf à nous interdire toute activité normale de bureau au sein des locaux que vous avez l’amabilité de nous louer pour une somme difficilement qualifiable de modique, ce niveau sonore ne peut être restreint plus qu’il ne l’est déjà.

J’attire également votre attention sur le fait que les locaux que vous nous louez le sont via un bail de local commercial, et que vous ne pouviez ignorer à la location de ces locaux qu’une activité commerciale engendre par nature des nuisances sonores, certes réduites, mais évidemment plus élevées que celles que vous pourriez attendre d’un locataire sourd et muet, par exemple.

Par conséquent, considérant que notre société respecte scrupuleusement les exigences de la décision rendue par le TGI de Paris le 16 Octobre 2012, que les plaintes de vos locataires (dont vous n’apportez aucune copie à ma connaissance) sont totalement injustifiées, qui plus est dans un bureau commercial d’un immeuble situé au centre de l’une des plus importantes métropoles d’Europe et du Monde,

je vous prie, Madame, d’agréer de mes salutations distinguées."

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